Falling from the people that we heard, falling from the love we never earned, falling from the sky that should have burned, falling from my heart. Un rêve ou un cauchemar ? La vie, ou la mort ? Elle ne saurait le dire. En lévitation dans ce monde depuis deux ans, elle vivote. Passions dangereuses auxquelles elle succombe sans l’espoir d’un scrupule. Elle entraine les nouveaux venus dans sa danse folle. Protégée du mad hatter qui en fait son héritière, elle est aussi folle que lui. Loufoque, elle vit dans son propre monde qui ne connaît ni loi ni limite. Elle parcourt le pays à la recherche de tout et de rien. Sans but précis à part cette prophétie qui la hante encore et encore. Trouver l’alpha et l’oméga. Alpha est gravé sur son corps. Tatouage qui recouvre sa nuque. Mais oméga, elle le cherche encore. Détours impérieux, aventures pittoresques, sa vie est trépidante et emprunte d’une folie maligne elle assiste à la ruine du pays avec dérision et cynisme.

Instable, bipolaire, elle entend des voix, des murmures, qui lui dictent sa conduite autant que ces ombres qu'elle s'évertue à suivre dans les précipices les plus profonds et les lieux qu’elle traverse l’affecte plus que les autres habitants. Sensibilité à fleur de peau, courage sur mesure, fine manipulatrice, elle sait arriver à ses fins, lentement mais surement. Ne la laissez pas vous charmer par son beau langage, elle pourrait vous être fatale, cette féline qui s’élance gracieusement vers vous. Derrière ce visage d’ange se cache une cruauté sans borne. Irresponsable et inconsciente, elle vit au jour le jour sans se soucier des conséquences de ses actes. Elle ne se soucie de rien à part d’elle-même.

décapitez moi Ancien brigand du 18ème siècle, Maddox n’a pas perdu son côté beau parleur. Il embobine, il persuade, il manipule avec une finesse et une ingéniosité hors du commun. Drôle, charismatique, il aurait pu se la couler douce, mais le destin en décida autrement. Sa folie le tua. Sur le coup. Ce fut soudain. Ce fut brutal. Il suffit d’une enseigne mal fixée dans une ruelle de Londres pour qu’il en soit fini de lui. Arrivé au pays des merveilles, il rejoint évidemment les troupes du mad hatter. Plus fidèle de ses alliés, il fut même pré-senti pour le succéder. Mais ça, c’était avant que Storm n’arrive. La jeune femme pris sa place et ça tourna au vinaigre. Joutes verbales sans fin qui finirent par agacer le mad hatter. Celui-ci chassa Maddox de son château. Mais le jeune homme n’a pas dit son dernier mot. Il erre, dans l’est mystérieux, à la recherche d’alliés.

Dans le pays des merveilles, il est difficile de ne pas le connaître. C’est lui qui organise les thés clandestins un peu partout. Fêtes joviales qui virent souvent au cauchemar lorsque le mad hatter apprend qu’on lui a volé sa théière. C’est aussi lui qui est chargé d’accueillir les nouveaux venus. Du moins, en était-il chargé jusqu’à ce qu’on le démette improprement de ses fonctions. Depuis, il fraude et il s’accapare tous les nouveaux arrivants, les entraînant dans son terrier.

Autrefois, Lennon vivait au château du mad hatter. Mais lorsque le monde commença à s’écrouler autour de lui et que le chapelier triste disparut, il décida de quitter le château pour aller vivre dans son terrier. Mais il ne partit pas seul. Non. Un vol ignoble qu’il commit en douce. Il déroba la montre à gousset du lapin blanc devenant ainsi le maître du temps. A Wonderland, il peut remonter dans le passé et se rendre dans le futur tant qu’il le veut. Il peut aussi arrêter le temps. Mais l’horloge a des conséquences sur son propre métabolisme. Folie destructrice, soif de sang, violence incontrôlable, plus que don, c’est une malédiction dont il s’est rendu le seul possesseur. Mais Lennon n’y attache aucune importance. Au contraire, il porte ce fardeau dans le plus grand secret et avec la plus haute des dignités, parce qu’il aimerait tant accélérer les secondes qui lui semblent une éternité et enfin découvrir le sens de toute cette mascarade. Oublier pour mieux comprendre. Et par-dessus tout, tuer ceux qui seront en retard avant même qu’ils ne puissent arriver.

I'm pleased to meet you, I can swear we've met before... Avez-vous vu mon lapin ? Toujours le même numéro. Un sourire, aguicheur, un jeu auquel elle s’adonne sans lassitude. Le jeu de la mort. Elle les envoute, un à un. Elle les rend fous. Aussi fous qu’elle ne l’est. Il semblerait qu’elle est là depuis toujours, ce qui expliquerait son comportement étrange. A la recherche de son lapin depuis des siècles, des occupations bien étranges ornent ses journées. Obsédée par le chiffre 7, elle s’oblige à parler à saluer 7 personnes différentes, pas plus, pas moins. Fouineuse, elle fouille dans les tiroirs de tout le monde à la recherche d’un petit secret. Impulsive et lunatique, ne la blessez pas où vous pourrez déclencher une colère noire. Son nouveau hobby ? Quand elle ne passe pas son temps à jouer le rôle d’une autre personne, elle s’entraîne à parler en rimes.

On croirait que le pays des merveilles a eu raison d’elle, mais elle est la seule à savoir que ces pauvres fous qui s’évertuent à donner un sens à tout ça sont en fait tous morts. Elle-même en est consciente. Et c’est bien là sa plus grande peur. Elle ne veut jamais être confrontée à la mort, qui fut déjà trop terrible avec elle. C’est pour ça qu’elle joue avec ces âmes perdues. Elle ne s’attache pas, parce qu’elle sait qu’elles n’existent pas. Exister… Si seulement… Enfermée par son beau père dans une cave, alors qu’elle n’avait que seize ans, la faim et la folie eut raison de son âme. Des hallucinations qui la poussaient à se tuer. Un lapin qu’elle voyait gambader sur les dalles de pierre froide. Un repas ? Ou le signe de sa mort ? Elle finit par s’entailler les veines à l’aide d’une pierre qu’elle passa des jours à aiguiser.

Aie confiance, sois tranquille, je ne te veux que du bien... La rage. La colère. Il ne comprend pas. Il n'a jamais compris. Il avait une vie de rêve. Une petite amie. Un train de vie quotidien qu'il appréciait. Une guitare. Une maison. Et voilà qu'il se retrouve dans un monde étrange, en perdition, où rien n'est sûr et où le temps n'existe pas. Alors il se laisse aller. Il fait n'importe quoi. Il vit la mort à 100%. Déni. Illusion. Il se sent bien. Et d'un moment à l'autre, tout ressurgit. La rage, la souffrance, la perte. Dans ces cas là, il s'en va. Il court à travers la galerie des glaces. Il s'enfuit dans la forêt. Il s'y perd. Il s'en va, loin. Et il hurle.

Instable, dangereux, personne ne peut lui faire confiance, pas même lui. Une seule pourrait l'apaiser, mais il ne sait pas qu'elle est là. Et elle a bien changé depuis qu'elle s'est tuée pour le rejoindre. Dans ses bons moments, il reste loufoque et agréable, il boit du thé jusqu'à se trouver ivre et finit toujours par déraper. Malsain, quelque chose dans son regard vous dérange. C'est peut-être cette étincelle de violence, toujours présente. Comme ce sang, sur ses vêtements.

Taboulet taboulet à droite, taboulet taboulet à gauche. Zenithia est le genre de fille qui ne comprend rien du premier coup. Elle rit aux blagues qu'elle ne comprend pas et demande des explications après. Toujours constamment paumée, elle ne sait jamais où elle est ni où elle va. Hyperactive, elle tente de faire dix mille choses en même temps sans y arriver. Catastrophe ambulante, maladresse personnifiée, il n'y a pas une journée qui passe sans qu'elle casse quelque chose.

Son mot favori est taboulet. Elle essaie de le placer dans toutes ses phrases qui n'ont donc ni queue ni tête. Elle est étrange, bizarre, elle s'habille d'une façon très colorée. Pour certains, c'est un rayon de soleil. Pour d'autres, c'est une tornade... Et ils n'ont pas tout à fait tort. Car Zenithia a une double personnalité. Vous connaissez sa première face, découvrons la deuxième qui se réveille essentiellement la nuit. Un ravage. Sadique, colérique et assoiffée de sang, elle se rend alors à l'asile abandonné pour y martyriser quelques victimes ou alors à la maison de poupées où elle torture certaines Doll. Cauchemar au pays des rêves, elle agit vite et incognito. Plus adroite que jamais. Elle sème le trouble et le chaos. Et le lendemain matin, elle ne se souvient de rien...