Sujet: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Dim 26 Aoû - 22:33
Maddox C. Plethorn
Mad is their name
« J'ai rencontré une fille étrange Qui se disait coiffeur d'oiseau Elle se cachait dans les branches Elle attrapait tout les oiseaux Elle découpait tout plein de formes N'importe comment dans leurs ailes Avec ses ciseaux de couture Et un joli petit peigne ...
Et tous les oiseaux se sont mis A voler un peu de travers Et ils se cognaient dans les branches Et ils se cognaient même entre eux Certains se fracassaient par terre En atterrissant à l'envers L'un d'eux dans la roue d'un vélo Comme harponné dans les rayons Faisait penser à une coiffe De chef indien ensanglantée !
«- C’est inadmissible ! Je m’en vais ! - Maddox, reviens ! Tu dois accepter de perdre tu sais. - Je ne perds pas lorsque je joue aux cartes, par principe, c’est impossible. Si tu veux bien m’excuser, je vais allez dans un endroit où je ne serai pas entouré de tricheurs. - Et c’est lui qui dit ça… - T’es vraiment culoté hein ! - Oui, toujours, l’élastique me sert bien la taille, merci de t’en inquiéter. » Maddox remonta sa dite culotte en faisait éclater l’élastique en question pour illustrer ses propos. Il sortit ensuite d’une trombe de l’auberge où il se trouvait. Auberge qui était connu pour accueillir les brigands de la ville. « A la revoyure ! » Maddox claqua la porte d’une telle force qu’il n’entendit pas l’enseigne de l’auberge se détacher. A peine eut-il le temps de se retourner que l’enseigner en forme de cheval l’atteignit en plein milieu du front et le tua sur le coup. Ce fut la fin de Maddox Caligula Plethorn. Ou peut-être pas.
Revenons un peu en arrière. Maddox a eu des parents, comme tout le monde, cela va de soi. Cependant, il ne les a jamais connus. Le petiot a été abandonné à la naissance comme l’était un bon nombre d’enfants non désirés au XVIIIème siècle. Il n’a aucune idée de l’identité de sa mère ni de son père. Lorsqu’il fut adolescent, il aimait dire que sa mère était une reine d’un pays orientale qui aurait fricoté avec un noble d’Angleterre. Ne pouvant pas avoir d’enfant illégitime, elle l’aurait abandonné dans les ruelles sombres de Londres. Car c’est à Londres que nous nous trouvons pour commencer notre histoire. D’où lui venait son prénom ? Il n’en n’avait aucune idée, mais il l’aimait bien. Maddox ne grandit pas dans un orphelinat des quartiers pauvres de Londres. Il grandit dans une sorte de cave glauque et lugubre avec d’autres enfants abandonnés. D’ailleurs, cet endroit était connu à Londres. On baptisa ce lieu « le sous-sol des abandonnés. »Très vite, il sut qu’aucun parent sain d’esprit ne daignerait prendre soin de lui. La dure réalité de la vie, il l’a appris très tôt, voir trop tôt. Cependant, déjà lorsqu’il était petit garçon, Maddox avait développé un don manifeste pour se créer des ennuis. Le plus malsain, c’était lorsqu’il faisait ses pires bêtises mais qu’il ne se faisait jamais prendre. Le don de la manipulation, il l’avait perfectionné très tôt, dès son enfance. Les enfants sont les êtres les plus cruels. Pourquoi ? Parce qu’ils sont francs, qu’ils ne se cachent pas. Un homme l’avait remarqué. L’homme qui prenait « soin » de ces petits monstres. Deux hommes faisaient en sorte que ces demi-portions atteignent l’âge adulte. Il y avait William alias Willy, le vieil homme dont l’âge semblait si élevé que les registres de l’état avait arrêté de compter ses années passées sur cette terre, qui leur donnait de quoi manger tous les jours –c’est-à-dire de la soupe aux choux et du pain dur. Et il y avait Oliver. Tout le monde avait peur d’Oliver. Même Maddox. Il disait à tout le monde qu’Oliver « je lui cogne les boules quand je veux » mais en réalité, il l’intimide, comme tout le monde. Car Oliver, c’était l’homme qui pouvait vous faire quitter la demeure aussi vite qu’une tornade. C’était le grand patron. Le big boss des brigands. Le sous-sol où les gosses vivaient entassés, ce n’était pas du grand luxe, mais ils étaient cachés, à l’abri, et surtout, en sécurité. Vivre sous un pont, ce n’était pas une option envisageable pour Maddox. Le jeunot passa le plus clair de son enfance à courir. Pour fuir les gardes après ses nombreux vols à l’étalage. Et il courait vite le furet ! Il ne s’était fait jamais prendre. Beaucoup de ses camarades n’ont pas eu cette chance. Et d’ailleurs, il y avait une règle à suivre dans le sous-sol des abandonnés : « ce qui est perdu est perdu. Ne te retourne pas. » C’était la règle.
Que faire lorsque à dix-huit ans, on quitte le sous-sol des abandonnés pour la vie active ? Plusieurs solutions : soit vous devenez une prostituée (bon, ça marche encore mieux si vous faîtes partie de la gente féminine) soit vous essayez de trouver un boulot honnête (mais sérieusement, qui a déjà réussi ?) soit vous dormez sous les ponts et faîtes la manche (mais ce n’était pas une solution possible pour Maddox. Il préférait encore faire la fille de joie) soit vous faîtes en sorte de survivre dans ce monde de brute, tout simplement. Maddox a choisi la dernière option. Il avait développé un don soudain pour le vol, comme tous les enfants qui réussissait à devenir adulte après avoir passé leur vie dans le noir humide du sous-sol des abandonnés. Peu d’enfants survivaient. Entre les hivers rudes et les maladies, rares étaient ceux qui dépassaient les quinze ans. Mais pour ceux qui devenaient adulte, Oliver daignait alors s’intéresser à eux. D’ailleurs, il s’intéressa à Maddox. Ce fut Willy qui attrapa Maddox par la manche alors qu’il croqua une pomme à pleine dent en marchant dans la rue. Il fut tellement étonné de la force de Willy qu’il en fit tomber sa pomme.
« -Willyyyy, t’as fait tomber ma pomme ! - Oliver veut te voir, gamin. » Maddox fixa Willy avec un haussement de sourcil. « -Pourquoi ? J’ai rien fait ! Je vis parfaitement bien avec mon partenaire perse dans le grenier d’un immeuble très réputé je te ferai dire … quand je dis partenaire, c’est pas partenaire/partenaire, hein ? Tu vois c’que j’veux dire Willy … - La ferme, gamin. » Willy avait appelé tous ses enfants « gamin ». Ou « demi-portion ». Quand il était énervé, c’était « insecte » ou « petite merde » quand il était vraiment, mais vraiment énervé. Ça arrivait souvent. Willy emmena Maddox dans des ruelles où il ne semblait pas avoir une âme qui vive. Mad’ avait déjà remarqué ces endroits, mais vu que Willy leur avait expressément interdit d’y rester plus d’une seconde lorsqu’ils étaient enfants, Maddox n’avait donc pas vu l’intérêt de s’y arrêter. Ils s’arrêtèrent devant une porte. Willy frappa d’une façon particulière. Cela semblait être un code. Un homme patibulaire leur ouvrit la porte. Maddox lui sourit jusqu’aux oreilles. Il n’y pouvait rien, il souriait à tout le monde. Willy cracha un « c’est lui » puis lui lâcha enfin le bras et partit sans demander l’avis à personne. « Bah, Willy, tu dis pas au revoir ?! » Maddox n’eut pas le temps d’entendre ni de voir la réaction de William car l’homme patibulaire l’avait tiré à l’intérieur. Il ne disait pas un mot mais Maddox présentait qu’il fallait le suivre. A peine avaient-ils fait cinq pas qu’ils entrèrent dans une salle qui sentait la moisissure et le fromage. Oliver était assis sur un fauteuil terriblement rouge grenade qui jurait avec les murs de la pièce. Oliver ne semblait pas avoir pris une ride selon les souvenirs de Mad. Il avait cette classe naturelle qu’avaient les anglais. Des yeux bleus qui semblaient voir vos plus sombres désirs. Maddox s’assit sur une chaise délabrée en face d’Oliver. Après s’être regardé dans le blanc des yeux pendant ce qui semblait être une éternité, Oliver joignit ses deux mains et applaudit. Lentement. Mad plissa deux yeux. L’espace d’une dixième de seconde, il faillit applaudir lui aussi. « Félicitation Maddox Caligula. Tu fais partie des heureux brigands qui travailleront sous mon aile. Tu as survécu et avant tout, tu as su te démarquer. Tu seras protégé. Tu vivras sous mon toit. Tant que tu fourniras un travail suffisant, bien entendu. »
Maddox cru que ses oreilles lui jouaient des tours. Le grand Oliver, celui qu’il craignait et en même temps admirait lorsqu’il était gosse, lui proposait sa sécurité ? C’était tout ce qu’un gamin comme Maddox fraichement sortit du sous-sol des abandonnés pouvaient rêver. Tout ce qu’il avait à faire, c’était arnaquer les bourgeois, voler les fils à maman, soutirer des informations aux filles à papa et en mettre une ou deux dans son lit par la même occasion. La belle vie. Plus le temps passait, plus Maddox se fit un nom en tant que brigand. Si bien que l’envie d’être indépendant lui traversa souvent l’esprit. Mais il savait au fond de lui que le quitter n’était pas une bonne idée. En étant sous son aile, il était pratiquement sûr de lui succéder à sa mort. D'être son héritier. Et qui sait, un accident et si vite arrivé ! Regardez Maddox … L’Angleterre du XVIIIème siècle offrait de nombreuses opportunités. Notamment celle de s’inviter inopportunément dans des salons. On en trouvait surtout en France, Maddox avait bien aimé ce pays. Sauf l’odeur, c’était répugnant. Ce fut également dans ce pays qu’il connut sa première grosse frayeur car il a eu l’audace de s’attaquer à l’une des concubines du roi. Par « attaquer », nous entendons bien sûr, soutirer toutes les informations capitales pour atteindre le coffre du roi tout en s’amusant sous la couette. Pas de chance, il s’était fait prendre. C’était un risque à prendre dans un pays étranger où l’on ne boit même pas un thé digne de ce nom et où Oliver était trop occupé à faire tourner la tête de la reine elle-même. Cette fille était des plus étranges, c’était pour cela que Maddox l’avait remarqué. Elle disait que sa passion était de coiffer des oiseaux. Après s’être fait remonter les bretelles une fois de retour en Angleterre, il décida de rester sur des terres où le thé était de meilleures qualités. Ce fut en France qu’il améliora son jeu aux cartes. Il était devenu pratiquement imbattable. Quelques fois il trichait. D’autres fois non. Mais le plus souvent c’était le cas. Une bonne partie de son argent venait de son agilité aux jeux. Sauf ce mardi soir, à l’auberge des brigands, où il n’avait pas vu que son adversaire, un irlandais sournois, avait des yeux de diablotins, l’embobinait tour après tour. Maddox savait bien qu’il se jouait de lui comme un débutant. Ne pouvant pas supporter une telle calomnie, il avait quitté la table brusquement, s’en alla rapidement, frappa la porte trop brutalement ce qui a eu pour conséquence que l’enseigne de l’auberge l’avait frappé au front mortellement et voici Plethorn à Wonderland, inopinément.
Aucun souvenir de sa vie passé. Le Mad Hatter fut son nouveau modèle. Au pays des merveilles, Maddox se sent comme une cerise sur un gâteau au chocolat avec une tonne de chantilly. Au sommet, chez lui. Pendant presque trois cent ans, il accueillit les petits nouveaux qui atterrissaient un peu partout à Wonderland. Il aimait beaucoup son nouveau rôle –bien qu’il ne se souvenait plus de l’ancien de toute manière. Il aimait leur faire tourner la tête, leur raconter des inepties, les faire devenir aussi fou que lui. Il aime tellement parler qu’il a au moins salué chaque personne vivante dans ce monde. Si ce n’est pas le cas, il court pour réparer son erreur. Il a connu le pays des merveilles à son apogée. Lorsque les fleurs chantaient, lorsque les feuilles dansaient, les arbres parlaient entre eux, les abeilles ouvraient des colloques et les ruisseaux chantaient. Sauf qu’il s’est passé un drame. Le Sad Hatter s’est suicidé. Ou l'avait-on assassiné ? Le Mad Hatter en est devenu fou. Si fou que même Maddox s’en est inquiété. Et il y avait de quoi s’inquiéter ! Lui qui était bien parti pour lui succéder s’est fait remplacer par une nouvelle midinette fraichement débarquée. Storm qu’elle s’appelle. Il la déteste pour ça. Il fut même chassé de son chez lui, du château du Mad Hatter. Il erre depuis, dans l’est et dans les souterrains. Même si la fonction d’accueillir les nouveaux arrivant lui a été retiré, il n’arrête pas son plaisir pour autant. Il aime détourner autant de débutant qu’il peut. Il les accueille avec son plus grand sourire en leur servant du thé. Parce qu’il n’y a rien de plus important qu’un bon accueil pour se sentir comme chez soi. Cependant, il se souvient de l'ancien temps. Du temps joyeux et ensoleillé. Penser que les petits nouveaux ne connaîtront jamais cette époque lui fait de la peine. Alors il essaye de leur faire rire. Parce qu'on se sent chez soi aussi, lorsqu'on commence à rire.
Dernière édition par Maddox C. Plethorn le Mer 29 Aoû - 15:06, édité 8 fois
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 0:47
BIENVENUE Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 1:15
Welcome sur FW ! Bon courage pour ta fichounette
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 12:25
Bienvenue, bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 12:32
Merci les gens
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 12:42
Welcome here Je ne connais pas la môsieur sur ton avatar mais il est à croquer (a)
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Lun 27 Aoû - 14:17
Merci Heracles (ais-je précisé que je trouve Adam Levine particulièrement canon ? Voici chose faite) Ouais, moi non plus je le connaissais pas, mais comme toi je le trouve particulièrement chou à la crème chantilly vanille saupoudrée de pépites de chocolat *sors*
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Mar 28 Aoû - 19:13
BIENVENUE! Très bon choix de scénario!
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Mar 28 Aoû - 19:25
Jeffersonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ! C'est marrant de le voir sur un forum, le Chapelier fou de Once Upon a Time ! Bienvenue ! =)
C. Juliet Catwright
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arrivée à wonderland : 19/06/2011 folies déblatérées : 619 miroir : Holland Roden crédits : (c) vid âge du personnage : Une vingtaine d'année en apparence. lieu de vie : ucei phrase fétiche : ucei mushrooms : ucei j'aime : ucei je n'aime pas : ucei disponibilité : disponible pour deux sujets. Age : 28
Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Mer 29 Aoû - 1:49
ANDREW MADDOX J'exige un lien
En attendant, bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Mer 29 Aoû - 15:09
Hihi, merci vous trois Et Sélène, avec plaisir
En espérant que la fiche vous plaise
C. Juliet Catwright
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Ven 31 Aoû - 16:09
Je n'ai rien à redire, j'ai adoré ta fiche, et je te valide avec plaisir Bienvenue en enfer
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Ven 31 Aoû - 17:12
Haaan, merci beaucoup
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » Mer 12 Sep - 23:02
Bienvenue ;)
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Sujet: Re: Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. »
Maddox • « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. »