after my blood drown in alcohol | Sujet: « take a look around » ; Mowgli Mar 8 Jan - 19:00 | |
| « take a look around » Le château du Mad Hatter. Demeure considérable et peuplée par un grand nombre d’individus. Autrefois habitée par Maddox Plethorn. Il l’aimait, son chez lui. Surtout qu’auparavant il faisait partie des favoris de son maître. Lorsqu’il pensait au bon vieux temps d’ailleurs, une once de nostalgie prenait possession de lui. Une chose importante continuait cependant à le rattacher à son ancienne maison. Il s’agissait des contacts qu’il gardait en sein du château. Et Maddox en connaissait pas mal à dire vrai …
Pour le moment, Maddox était chez lui, dans son terrier paisible. Il préparait sa prochaine soirée « thé-fou, thé-Z-amis, thé-délire ! » Rien de plus simple pour cela, il fallait du thé, du thé, et encore du thé. Avec bien sûr des sablés et autres petits gâteaux pour accompagnement. On était que le début de l’après-midi, mais Maddox avait tout préparé. Il avait la particularité de posséder une pièce immense en longueur ce qui permettait d’installer une table, l’une des plus longues de tout Wonderland. Ses thés clandestins étaient réputés à travers toutes les terre, encore plus lorsqu’il était le favoris du Mad Hatter et que celui-ci piquait une crise lorsqu’il volait sa théière favorite. Pour le moment, il avait installé les tasses, les petites soucoupes, les petits gâteaux et différents sucres un peu partout. Du sucre blanc, du sucre roux, du sucre en poudre, du sucre en cube. Maddox avait bien sûr gardé le meilleur pour la fin : la préparation du thé. Il en avait de toute sorte, pour tous les goûts et pour tous les envies. Alors qu’il jubila à l’idée de sa soirée qui allait être sans aucun doute mémorable, son visage se déforma lorsqu’il ouvrit la porte d’un de ses armoires à thé. Toute une rangée était vide. Vide de quoi ? Vide de thé noir à la mangue chapeautée Certes, ce n’était pas son thé préféré, mais il était inacceptable qu’il lui manque une variété de thé dans son propre terrier. Il ferma son placard d’un geste ferme. Son cerveau se mit à réfléchir à mille à l’heure. Il se rendit vite compte qu’il n’avait plus le choix. Il devait aller au château du Mad Hatter pour se ravitailler. Ni une ni deux, Maddox envoya une missive à un de ses amis encore domiciliée au château. Maddox Caligula ne pouvait pas entrer si facilement que ça au château à cause de son expulsion. Il devait donc s’armer de toute une stratégie pour y pénétrer. Et cette stratégie avait un nom : Mowgli. C’était un ami de longue date et un allié indispensable pour entrer en douce dans le château. Sur un vieux parchemin, il griffonna « manque de thé noir à la mangue chapeautée ; besoin urgent de rentrer dans le château. Signé : thé-mon-seul-espoir » qu’il attacha aussitôt à la patte d’un pigeon voyageur qui ne trouva rien de mieux que de rouspéter « Je sais, au château du Mad Hatter, pas la peine de me le rappeler ! » Maddox prenait toujours un pigeon par destination. Il s’avérait que celui-ci avait le ventre orange. Personne ne savait pourquoi, pas même Maddox qui l’avait recueilli alors qu’il boitait. Aucune précision ne sera fourni en ce qui concerne son habileté à parler, Maddox préfère garder cela secret. Il ouvrit la porte de son terrier et le lança dans les airs pour lui faire prendre de l’élan.
Maddox attendit en faisant les cent pas dans sa grande salle festive pour le thé. Il n’avait jamais été aussi impatient de recevoir une lettre. Il espérait que Mowgli allait trouver un moyen rapide et efficace de le faire entrer dans le château pour qu’il se ravitaille en thé noir à la mangue chapeautée. Alors qu’il entamait son trois cent soixante douzième pas, son fidèle pigeon revenait en tapant du bec sur la porte d’entrée de son terrier. « Enfin ! » « Enfin ?! Je suis parti il n’y a même pas un quart d’heure » « Ce fut un quart d’heure de trop ». Sans demander quoique ce soit d’autre, Maddox détacha le message qui était attaché à la patte de son pigeon. Ce dernier vola directement jusqu’à son nid (car Maddox possédait une pièce réservée à ses pigeons voyageurs) tandis que Maddox entama la lecture du précieux message « message reçu ; rendez-vous dans le grand salon, tu saura quoi faire. Signé : thé-sauvé ». Maddox cru qu’il allait sauter de joie. D’ailleurs, c’était ce qu’il fit. Sans plus attendre, toujours le bout de parchemin à la main, il prit son couvre-chef et sa veste et sortit en trombe de chez lui pour se diriger vers le château du Mad Hatter aussi vite que ses jambes ne pouvaient le supporter. Il devait tenir son chapeau avec sa main pour ne pas qu’il s’envole dû au vent que provoquait sur lui sa course folle. En très peu de temps, il était arrivé devant l’entrée. Tout en reprenant son souffle, Maddox relit attentivement le parchemin de Mowgli. « tu saura quoi faire » avait-il écrit. Ceci était un mensonge effronté, car Maddox n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire maintenant qu’il était sur place. Il prit le temps d’analyser chaque recoin de la façade du château. Il la connaissait bien cette façade. Surtout pour y avoir vécu de l’autre côté d’ailleurs. Maddox se plaça en face de la façade où une longue fenêtre désignait l’emplacement du grand salon. C’était dans cette pièce que Mowgli l’attendait. Il voulait crier son nom pour qu’il lui donne l’astuce nécessaire pour le faire entrer dans le château, mais cela devait se faire le plus discrètement possible et hurler le nom de son ami était le meilleur moyen de se faire repérer. Agacé, Maddox prit appui sur le tronc d’un arbre, réfléchissant intensément. Sans crier garde, le tronc de l’arbre s’ouvrit et laissa place à un vide intersidéral. Vide menant au néant ? Non, un vide qui mena tout droit jusqu’au grand salon du château du Mad Hatter. Plus particulièrement, dans une armoire qui se trouvait dans un recoin de la pièce. Maddox s’est retrouvé empêtré dans un tas de vêtements, châles, masques et différents types de chapeaux. Il n’avait aucune idée du pourquoi ni du comment, mais il était heureux d’avoir atterri sur un manteau de fourrure, ça avait un peu amortit sa chute. Il n’était pas sûr de l’endroit où il se trouvait. Tout ce qu’il espérait, c’était de retrouver Mowgli au plus vite. Et il espérait du plus profond de son cœur que la personne qui faisait de l’ombre dans l’entrebâillement de l’ouverture de l’armoire était la silhouette du jeune Jackson.
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