| Cape or not cape ? [Vanity & Swan] tick tock, who's there ? well, this is hell for sure ! | |
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| after my blood drown in alcohol | Sujet: Cape or not cape ? [Vanity & Swan] Lun 27 Aoû - 13:57 | |
| Vanity & Swan L’ennui, je crois, est bien la pire chose qu’il peut nous arriver à Wonderland. Le temps s’étale à l’infini devant nous, et il nous faut toujours de nouvelles activités, de nouveaux événements, capables de nous détourner habilement de cette routine qui nous tue à petit feu. Et justement au moment même où cette définition, que je trouvais d’ailleurs excellente parce que parfaitement appropriée, fleurissait dans mon cerveau et se muait en un chuchotement sur mes lèvres, je réalisai que je m’ennuyais. Ma chambre du Château ne m’apportait guère de distraction il fallait bien le reconnaître. Ajoutez à cela mon affection pour les jeux quels qu’ils soient, vous obtenez une jeune femme de physiquement 22 ans qui soupirait sur son lit en boudant, comptant les étoiles de son plafond par dépit. En plus mon paquet de cartes à jouer, posé sur ma table de chevet, toute de glace ouvragée construite, me faisait de l’œil. C’était agaçant. Je ne pouvais pas jouer toute seule non ? Je soupçonnais le vendeur d’avoir ajouté quelques ingrédients illicites dans la préparation de ses cartes, sinon comment expliquer que je ne puisse pas décrocher ? Enfin, encore moins que d’habitude. « Tss arrête de jouer l’ingénue, on ne me la fait pas à moi. Tu sais très bien que les cartes à jouer n’y sont pour rien. C’est toi et seulement toi la cause de cet engouement pour le jeu. » Alarmée, je me redressai en regardant autour de moi pour vérifier une fois de plus si quelqu’un ne c’était pas introduit dans ma chambre sans que je ne m’en aperçoive, ce que pourtant je savais impossible. Personne. Evidemment puisque cette petite voix sarcastique, c’était la mienne. Celle de mon double qui commentait mes moindres faits et gestes, mes moindres pensées à en devenir folle. Ce que j’étais déjà, il faut le dire. La schizophrénie ça n’arrive qu’aux gens les plus fous, non ? « Je voudrais que tu la fermes mini-moi. Un jour tu sais je trouverai le moyen de me suicider et tu mourras avec moi.» répliquai-je à voix haute. Je ne sais pas à quoi je m’attendais. Enfin si, à une réponse, mais avec le temps j’aurai dû comprendre que cette voix je ne la contrôlai pas, on ne dialoguait pas, ce n’était pas moi. L’hystérie commençait à prendre dessus sur mon ennui, ce qui n’était pas une bonne chose, même si cela mettait un peu d’action dans ma journée. Il fallait que mon esprit soit accaparé par autre chose que par cette petite voix insidieuse sinon une de mes crises habituelles allait poindre le bout de son nez et me torturerait jusqu’à l’aube sans que je ne puisse rien y faire. En désespoir de cause je m’assis à ma petite coiffeuse et commençai à brosser mes cheveux d’or. Ce geste, rituel routinier de mes journées, me calma petit à petit. Puis soudain mon regard retomba sur le jeu de carte. De nouveau l’envie de jouer à notre petit jeu me titillait. Ayant pour une fois décidée de me fier au destin, je croisai les doigts pour que Vanity aie la bonne idée de venir me voir. J’avais réfléchi à beaucoup d’autres défis et gages qui, j’en étais certaine, nous entraînerait de nouveau dans des situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Le miroir me renvoya instantanément l’image d’un sourire malicieux qui laissait entrevoir mes petites canines, effilées comme des rasoirs. Si ce visage ne m’appartenait pas je crois que j’en aurai peur parfois. Aussitôt après avoir penser à la peur je le regrettai, car je sentis ce que j’appelais désormais mon tatouage se mouvoir dans mon dos. Quand j’entrouvris le derrière de ma robe de tulle blanche, je pus apercevoir le cygne, devenu entièrement noir, battre des ailes et me fixer d’un regard malsain. Le frôlement de ses plumes me faisait frissonner d’aise et de peur mélangées, et ma gorge se serra d’inquiétude devant mon impuissance à enrayer la transformation de cette scarification qui me dévorait de l’intérieur. Jusqu’où allait-elle me transformer ? J’en étais là de mes sinistres pensées quand j’entendis des petits pas se repprochaient. Je me rhabillai aussitôt et enfilai un de mes masque facial favori, « celui de l’indifférente candeur », censé me faire ressembler à une enfant dont l’innocence si détachée charmait à coup sûr. Ce fut donc avec un grand sourire que j’accueilli la personne qui, après avoir brièvement toqué, était rentré comme une tornade. « - Vanity ! Je pensais à toi justement, on joue ? » lui demandai-je en battant des mains, excitée comme une gamine. Je fus assise sur mon lit en un rien de temps, les cartes déjà battues sagement posées devant moi. La tête penchée, ma robe en corolle autour de moi, la défiant de refuser du regard, je tapotais gentiment de ma petite main blanche mon bel édredon blanc en face de moi, comme une invitation à s’asseoir. - Spoiler:
J'ai un peu imaginé pour le début hein, que tu viens dans ma chambre, tu me dis si ça te va
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| | | after my blood drown in alcohol | Sujet: Re: Cape or not cape ? [Vanity & Swan] Dim 9 Sep - 12:23 | |
| Cape or not cape ? La journée avait mal commencée. J'étais furax. Sur les nerfs. J'avais envie de zigouiller, tuer, brouiller en cet instant. Voir du sang partout, un raz-de-marée d'hémoglobine sur mon passage. Vous vous demandez pourquoi mon visage angélique s'était transformé en folie meurtrière ? ... Un seul nom : Valentin. La matinée avait bien commencée pourtant après avoir pris un bon bain relaxant, je m'étais dirigé en peignoir dans ma chambre. Ce que je ne savais pas c'est qu'une surprise m'attendait. L'eau saveur vanille avait doucement parfumée ma peau, j'étais détendue et sereine. Depuis longtemps, j'avais enfin fait une nuit complète sans cauchemars, ni rêve étrange. J'étais aux anges, mais combien de temps cela allait-il encore durée ? Aucune idée, mais je profitais de ces moments de répit. J'étais debout, devant ma grande armoire blanche à regarder comment j'allais me vêtir. Robe ? Longue ou courte ? Blanche ou crème ? Que des questions existentielles pour moi. J'étais perdu dans mes pensées, cherchant la tenue parfaite pour cette belle journée lorsque je sentis deux bras m'enlacer. Oh non tout, mais pas ça. Valentin, l'infâme Valentin, l'homme que je détestais le plus au monde. Détester était même un faible mot pour décrire cet homme. Il représentait ma prison, ma souffrance, mais aussi mon salut auprès de la reine. Tout cela me dépassait, je devais garder bonne figure et continuer cette mascarade sur mes fiançailles. Je souris sans grande conviction devant mon futur mari. Rien que d'y penser, j'avais envie de vomir. J'aurai pu être une grande actrice ou une habile menteuse étant donné que tout le monde croyait dur comme fer à notre union. Je restais là, sans bouger, espérant qu'aucun signe de dégout ne transparaisse sur mon visage. Malgré ma rage, malgré l'envie de pleurer et de crier toutes mes tripes contre cette injustice. J'aurai tout donné pour voir le regard de Simon à la place de celui de Valentin, mais le monde est injuste encore plus à Wonderland. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu me rendre visite, il faut dire que je l'évitais le plus possible, mais aujourd'hui j'étais prise au piège. "Valentin ... Qu'est-ce que tu fais là ? "Moi un peu tendue ? Si peu ... Il aurait pu frapper avant d'entrer. Un peu d'intimité c'est trop demandé ? Il me regarda avec envie, je détestais ce regard comme si j'étais un simple morceau de viande. Sans que je puisse faire quoique ce soit, il déposa un baiser sur mes lèvres avant de sortir de ma chambre que si de rien n'était. J'aurai l'impression d'avoir attrapé la peste ou la tuberculose. Quoique j'aurai préféré plutôt que de sentir encore ses mains sur mon corps. Il avait tout gâché. Je faisais les cent pas sur mon tapis me demandant pourquoi il était venu me voir. Qu'avait-il donc encore derrière la tête ? "Argh ... Il m'énerver, je le déteste, qu'il aille pourrir en enfer ! "Il fallait que je pense à autre chose, que je me change les idées, mais quoi ? Mon envie de tout détruire prenait place dans mon esprit. Chassant toute ma raison et ma logique. Je me pris la tête entre mes mains pour essayer de retrouver mes esprits. Il fallait que je m'occupe. Je sélectionnais la première robe de mon armoire, peu importe si elle m'allait ou pas, c'était le dernier de mes soucis. Je longeais les couloirs sans but avant de passer devant celle de Swan .... Swan et si une petite partie de cartes pouvait tout changer ? Swan et moi avons fait connaissance dans le château et c'est une nuit que notre petit jeu de gage a vu le jour. Depuis, on s'amuse toutes les deux pour pétiller un peu nos vies et faire bouger le château par nos farces et attrapes. Puérils ? Peut-être, mais tellement divertissant. Je frappais à la discrètement à la porte. Swan était là un grand sourire sur le visage assise sur son lit. C'était agréable de voir enfin un visage connu et joyeux. "Vanity ! Je pensais à toi justement, on joue ?"" Tu lis dans mes pensées ... J'ai besoin de rigoler et surtout d'en faire voir de toutes les couleurs aux autres. Je passe une journée exécrable alors me changer les idées sont plus que la bienvenue !"Elle avait déjà battue les cartes. Je m'assis à ses côtés sur l'édredon. Je pris les cartes en main pour voir mon jeu. Hum ... C'était mitigé, on verra bien comment j'allai me débrouiller avec ça. "Alors, qui commence ? Et surtout qu'elle est l'enjeu ? ... Dérober quelques pâtisseries en cuisine ? Au non je sais .... J'ai besoin de savoir pourquoi Valentin est venue me voir ce matin. Il ne vient jamais sans avoir une idée derrière la tête ... Partante ? Donc si tu perds c'est ton gage ... À toi de me donner le tien !"- Spoiler:
Désolé pour le retard, j'espère que ça te plaira ^^
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