Sujet: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 14:46
Hagan A. Wolffhart
BE SCARED OF THEM
Not one knows what it's like To be the bad man « Non pas comme ça Hagan, allonge ton bras. Tu pinces les mauvaises cordes. Voilà, là. Ta mélodie est trop triste tu dois plus y croire. Tu n'es qu'un gosse, tu ne comprends rien à la musique. T'a-t-elle déjà transpercée ? T'a-t-elle déjà rendu plus triste que tu n'as déjà l'air ? Elle est là pour te rendre plus fort, pour te donner les armes que tu n'as pas. Voilà, met-y plus de conviction, n'abandonne pas. Ferme les yeux tu me gênes, concentre-toi. Laisse-la t'endormir, laisse-la t'éveiller. Ton archet glisse lentement, comme ça, sens-tu les vibrations de l'instrument qui font battre ton cœur ? Te sens-tu vivre Hagan ? C'est ce son qui te sauvera du gouffre, qui t'envolera au-delà des obstacles. Tu m'emportes au loin, Hagan, je ne sais plus où je suis. Continue. N'oublie pas, tu n'es qu'un infirme, tu n'as rien pour te défendre. Amadoue, tu n'as pas les armes pour te battre. » To be the sad man Behind blue eyes And no one knows What it's like to be hated « J'ai toujours été repoussant, j'ai toujours fait peur. Les années où je suis né étaient les suivantes d'une décennie d'horreur, la différence aurait-elle pu avoir sa place ? On aimait la conformité, on aimait la nouveauté et prisait la modernité. On voulait s'échapper de cette noirceur qui avait occupé les esprits et retiré des vies. Je représentais l'inconnu, je représentais le danger. Mes yeux bleus fascinaient mais ils effrayaient, je n'ai jamais trouvé ma place. Je m'en suis contenté, qu'y-a-t-il de mieux que sa propre compagnie ? Je me suis renfermé dans mes rêves, je me suis enfermé dans une raison qui n'existait plus. J'étais le Bethoven incompris, le tyran de trop qui révélait à ces pourritures leur véritable nature. Je reflétais ce qu'ils étaient au fond: des égoïstes destinés à mourir les uns après les autres. Moi j'ai toujours prisé la mort, je l'ai apprivoisée, je ne l'ai pas crainte je ne pouvais pas la voir. Mais laisse-moi te faire une musique de mon histoire... » To be fated to telling only lies
Vous savez ce que c'est de naître durant une seconde guerre mondiale qui fait rage ? Allemagne, 1942, autrement dit le dernier endroit où il fait bon de voir le jour. C'est pendant des bombardements qu'Hagan est né, dans un entrepôt réquisitionné en tant qu'infirmerie de fortune. On s'occupait des civils gravement blessés par les éclats des explosions, on accueillait quelques soldats qu'on amenait afin qu'ils puissent mourir en paix. Certains soldats gardaient la porte d'entrée au cas où quelques-uns se laisseraient tenter au vol des rares vivres et autre médicaments qu'on avait réussi à se procurer. Au milieu de toute cette misère de tous ces cris de douleur, le cri d'un bébé avait retenti. Elle avait été persuadée d'être rejetée alors qu'elle était sur le point d'accoucher, elle avait tant craint de mettre son premier enfant au monde dans les ruines d'une guerre qu'elle n'avait pas choisie. Pour les dizaines de mort dans une journée, une vie avait éclos. Elle l'avait appelé Hagan en hommage au soldat borgne qui avait pris la peine de l'escorter jusqu'ici puis de l'assister tant bien que mal alors que les médecins étaient tous affairés. Elle n'avait aucune idée du destin qu'il avait subi mais elle osait garder l'espoir qu'il était mort en héros. L'espoir, ce fils était l'espoir d'une paix bientôt restaurée et d'un avenir qui se profilait meilleur peu à peu. Elle avait souri pour la première fois depuis le début de cette foutue guerre, croyant alors que la prunelle de ses yeux aurait la bravoure et la combativité de ce soldat Hagan. 1945, la signature de la défaite des Allemands mais le présage d'une page tournée. L’Allemagne de l'ouest tentait tant bien que mal de se reconstruire et de se créer un nouveau quotidien, une nouvelle carapace après tant de destruction. Elle s'était retirée dans la banlieue avec son fils alors que son mari n'était pas revenu du front. Elle avait travaillé nuit et jour durant ces trois ans sans relâche pour avoir le calme qu'elle avait souhaité. Mais alors que son monde retrouvait lentement la lumière, la patrie voyant revenir maris, pères, frères, fils avec des traumatismes éternels, elle connut à son tour l'effet d'une bombe qui explosait toute perspective heureuse. Hagan était aveugle. Elle avait décelé son regard bleu translucide qui contrastait avec ses propres yeux noisette. Elle avait remarqué qu'il tendait les bras dans la mauvaise direction, qu'il se cognait sitôt qu'il gambadait. Avait-on maudit son fils ? L'avait-on puni pour avoir osé enfanter parmi les morts ? Représentait-il le désespoir de la solitude, faisant comprendre à cette mère que jamais plus elle n'aurait à croiser le regard de quelqu'un qu'elle aimait. Son mari, son fils, ils l'avaient abandonné après des promesses d'amour. « Vous allez devoir l'accompagner toute sa vie, madame. Lui apprendre à ne pas craindre le noir et l'assister toute sa vie durant. » Mais ça n'était pas ça qu'elle souhaitait. Ses prières étaient restées vaines, on la punissait pour ses fautes. Chaque jour elle aurait à vivre avec ce fardeau sans même l'ombre d'une chance ? Cette mère fut la première personne qu'Hagan tua sous le poids de sa faiblesse. La première personne qu'il étouffa de sa dépendance et qu'il rendit folle. Tic tac.
« Ta gueule la taupe, tu nous casses les oreilles avec ton truc. » La musique cessa immédiatement. Hagan, les yeux dans le vide, les mains toujours parfaitement placées sur son violon, ne prit pas la peine de lever la tête. Il demeurait immobile, les traits renfermés et la mine résignée avant de souffler d'une voix à peine audible. « C'est un violon. » Sans qu'il puisse ne l'anticiper, il sentit une violente tape frapper son front. « Que ce soit une trompette ou une guitare, j'en ai rien à foutre, va jouer tes plaintes ailleurs. » Concentré, le jeune adolescent d'une quinzaine d'années entendit les pas de son agresseur s'éloigner lourdement dans la pièce. Avec un sourire en coin aussi machiavélique que désespérément triste, il fit plusieurs mouvements secs sur son archet qui frotta à une allure rythmée sur les cordes dans un grincement des plus stridents. Plus le son était assourdissant, plus le visage d'Hagan se détendait de soulagement. « T'es fou ou quoi arrête ça ! » Sans entendre les complaintes de ses camarades de l'orphelinat qu'il devinait tous les mains sur leurs tympans, il ferma les yeux puis se lança dans une nouvelle mélodie qui sonnait plutôt comme un cauchemar. Depuis plusieurs nuits il l'avait rêvé. Cet homme à chapeau qui lui sommait dans ses songes de créer sa propre musique, de perturber les sens, d'attaquer la raison par les sons. Le petit garçon autrefois bouc émissaire de ses copains de chambrée avait peu à peu mué en une espèce de coquille vide qui ne sortait de sa torpeur que pour se venger de toutes ces personnes qu'il haïssait tant. Il s'était souvent imaginé leurs visages comme ceux d'animaux ou d'objets. Le mec qui se plaisait à lui asséner des tapes sur la tête dès qu'il en avait l'occasion, il avait la gueule d'un sacré escargot dont il faisait résonner la coquille pour mieux la faire éclater. L'autre qui s'était amusé à voler son violon fétiche une fois avait la forme plate et lisse d'une carte, une carte à jouer qu'il avait une fois transpercée à coups d'archets dans la main. Au fur et à mesure qu'un monde de personnages différents et grotesques se formait autour de lui, il avait troqué le désespoir d'une vie dénuée de sens pour une réalité parallèle, là où il ne craignait plus rien et où il encaissait les coups pour mieux les redistribuer. Il n'avait pas besoin des autres pour se détester, il le faisait bien assez lui-même. Jadis, une petite fille lui avait dit qu'il avait de beaux yeux et que c'était dommage qu'il ne voyait pas comment l'Allemagne s'améliorait de jour en jour, entrait dans cette société de consommation, devenait chaque jour plus intéressante. Elle lui avait dit que c'était un artiste, qu'il deviendrait comme Beethoven, qu'elle voulait qu'il lui écrive une chanson. Il n'avait cure ni de l'Allemagne, ni de cette petite menteuse de gamine dont il n'avait cru les mots. Il n'y avait pas d'avenir dans ce monde dont on lui avait privé le paysage. Il n'était là que pour frotter ses cordes, s'acharner sur le seul allié qui anesthésiait ses idées noires. Plus il grandissait, plus il se sentait happé par ces abîmes dont il s'était accommodé, par ces ombres qui étaient devenues de tranchantes amis, des tentations qui lui soufflaient de s'enfoncer un peu plus avec elles. Le cauchemar musical cessa enfin quand quelqu'un eut la bonne idée de faillir à son équilibre d'un coup de pied dans les chevilles. Hagan s'effondra sur le sol. A genoux, les deux mains sur le parquet usé, le visage caché par ses grosses boucles brunes qui tombaient gracieusement, le jeune homme pleura alors. Il pleura à grosses larmes mais tout ce que purent distinguer les autres ce fut un faible rire satisfait, le rictus d'une voix solitaire. Les autres sont tes ennemis, attaque leur raison.
Surfin U.S.A des Beach Boys grésillait joyeusement dans le vieil autoradio du cabriolet rouge. A l'arrière, couverts par le toit en toile grise, elle était juchée sur ses genoux pour l'embrasser à pleine bouche. Ses doigts fins tripotaient sans relâche ses boucles brunes, les enroulant autour de ses doigts avant de replonger dans la masse. Hagan avait maladroitement posé ses mains sur les hanches fines de la demoiselle, les agrippant fermement quand le baiser devenait un peu trop langoureux. Après plusieurs semaines d'hésitation, de doute et de séduction, il était enfin parvenu à ce qu'elle consente à sortir avec lui. Elle n'avait pas été difficile à convaincre, pourtant le jeune homme de 24 ans s'était avéré d'une timidité sans nom. Elle était serveuse dans ce café qui jouxtait la station essence dans laquelle on avait accepté de l'embaucher. Il encaissait les clients qui venaient ravitailler leurs bolides pour cet été, il avait fallu pas mal de temps pour qu'il sache enfin se servir de la caisse correctement. Il savait distinguer toutes les sortes de billets et de pièces qui existaient, il reconnaissait les faux à leur texture et percevait chaque voiture qui arrivait à plusieurs mètres de distance. Le boulot était fatigant et ennuyeux mais pour le jeune homme c'était la perspective d'un divertissement de son existence trop morne. Cette nuit-là était sans doute la plus palpitante qu'il était en train de connaître. Il s'enivrait de son parfum fruité, frôlait le tissu soyeux de sa jupe courte. Ses mains étaient moites, son cœur battait la chamade mais pour la première fois depuis des décennies, une émotion légère de ravissement chatouillait joyeusement ses entrailles. Alors que leurs lèvres se séparaient enfin, dans ses souffles saccadés, Hagan eut enfin le courage de rentrer en contact avec la peau douce de sa partenaire. Celle-ci tenait son visage entre ses deux mains et finit par murmurer d'une voix tendre : « Tes yeux sont magnifiques, Hagan. » C'était la petite fille qui lui avait dit ça alors qu'ils n'étaient que des enfants, la petite menteuse en laquelle il fondait tous ses espoirs à présent. Esquissant un sourire ému, il chercha avidement un détail, un indice, une forme qui pourrait lui révéler ce à quoi elle ressemblait. Cependant, des ricanements étouffés parvinrent à son ouïe. Aux aguets, il tourna la tête de gauche à droite rapidement à la recherche de quelque chose. « C'est qui ? Il y a quelqu'un ? » Le corps de la jeune femme se mouvait lentement mais sensuellement contre lui : « Personne Hagan... » A nouveau des voix moqueuses retentirent. « Tu mens ! » Il la repoussa d'un geste violent et enfin il entendit derrière la vitre de la voiture : « Bah alors Hagan on profite d'une telle créature, on te l'offre ! » Des rires tonitruants éclatèrent cette fois. Elle l'avait bafoué, piégé comme un vulgaire rat pour l'exposer aux autres fièrement. Hagan explosa d'une rage sans nom et frappa de ses poings fermés tout ce qui était à sa portée, y compris la fautive qui criait de frayeur et de surprise. « Wilhelmina, ouvre la porte. » Les rires n'étaient plus et avaient laissé place à des voix inquiètes. Hagan continuait de lui asséner des coups d'une force insoupçonnable avant d'hurler « Non, non, non ! » à l'intention des autres. Il se précipita sur la banquette avant et tâtonna pour le clef sur le contact avant de l'actionner d'un tour de poignet. Des poings tambourinaient aux vitres accompagnés de supplications pour qu'il daigne enfin ouvrir et libérer Wilhelmina qui pleurait recluse à l'arrière. Le moteur ronronna et Hagan sut immédiatement quelle pédale il devait utiliser – le garagiste dans un élan de pitié lui avait appris à conduire mais toujours sur une voiture immobile. Il recula dans un crissement puissant et enfonça lourdement l'autre pédale pour partir en trombe. Il tournait le volant au hasard, tentait de garder une ligne droite en tête sans savoir où il roulait pour autant. Les hurlements de la passagère étaient incompréhensibles et Hagan entendait les voix de ses anciens bourreaux s'éloigner peu à peu. Elles laissaient place au bruit agréable d'un cours d'eau qui se rapprochait rapidement, tentatrice apaisante. Redoublant d'ardeur, le sourire du jeune homme contrastait à nouveau avec les larmes qui perlaient sur ses joues rougies. Il voulait nager, oui nager pour se laver de cette faute, pour oublier ce qu'il venait de lui arriver. Il roulait toujours en direction de ce bruit salvateur, ignorant les secousses que subissait le véhicule. Soudain le sol rugueux laissa place à une pesanteur voluptueuse. Le bruit du courant était tumultueux mais sonnait à ses oreilles comme une douce mélodie. Alors que la voiture s'était précipitée au bord d'une falaise et plongeait maintenant à vive allure dans le grand fleuve agité, Hagan sut enfin qu'il allait être libéré. Que plus jamais il n'existerait dans ce monde où il n'avait pas sa place.
« Tu n'es pas habitué à contempler hein ? Viens avec moi Hagan, je saurai te faire grandir. » La Reine Rouge aussi majestueuse qu'effrayante tendit une main gantée vers lui. Ses cheveux étaient d'un rouge flamboyant tout autant que ses affaires qui reluisaient de mille feux. Elle était entourée d'une horde de cartes à jouer – peut-être son ennemi de l'orphelinat était parmi eux ? Sa tête était énorme et angoissante mais le sourire maternelle qu'elle lui offrait suffisait à rendre le sourire à Hagan. Il était trempé, depuis plusieurs jours qu'il traînait sur ce sol, personne n'était venu le chercher, personne ne l'avait séché. Il avait ouvert les yeux et avait du d'abord se les protéger de son bras tant la lumière était aveuglante et puis, le miracle. Un paysage enchanteur se dévoilait à ses yeux : des parfums frais, des roses fleurissantes, des animaux sauvages. Il était resté allongé comme il était venu, tant ses yeux bleus absorbaient tout ce qu'ils étaient capables de voir à présent. Ce plongeon dans l'eau l'avait soigné de son mal, l'avait-il purifié de sa malédiction ? Il avait ri malgré l'épuisement, il avait ri de tous ses poumons tant il se sentait libre. A ses côtés, trônait son violon fétiche, son violon tant adoré et son archet. On le lui avait rapporté, on avait voulu qu'il se réveille avec la vision de son échappatoire. Et la femme qui lui tendait la main semblait si rassurante, si attirante. Sa mère n'était jamais venue le récupérer mais celle-ci le prenait sous son aile, elle le protégea de tous les maux. Les années passèrent et Hagan avait du mal à s'habituer à cette nouvelle vision. Ce monde était tout comme la réalité qu'il s'était imaginée, à la fois si sombre et si vivant, changeant et mystérieux. C'était le pays des Merveilles, ce pays qu'il avait tant voulu voir. Nulle trace de poste radio poussiéreux ou de voiture polluante, il n'y avait place que pour la pureté. Et à nouveau, il l'était lui-même. La Reine l'avait escortée jusqu'à son château puis un château de cartes, suspendu dans les airs comme pour dissuader tout visiteur mal venu. Elle avait pris soin de lui, l'avait hébergé. Les années passaient et peu à peu Hagan tombait sous le joug de cette figure d'autorité. Il avait besoin d'elle, besoin de ses ordres, besoin de la satisfaire. Elle l'impressionnait, elle le dominait, il la craignait tant que son adoration n'était que plus destructrice. Il s'était habitué à utiliser cette vue quoiqu'un peu floue. On lui avait donné une ombrelle bleue nuit, sa couleur préférée, dont il se servait comme d'une canne par habitude. Il avait perdu la sienne dans l'accident. Il avait croisé une fois ou deux le fameux homme à chapeau qu'il avait rencontré dans ses rêves. Il ne ressemblait pas du tout à ce qu'il avait imaginé – son chapeau était bien trop haut mais il aurait voulu le remercier de son soutien, de ses idées salvatrices malgré l'interdiction de la Reine Rouge. A la mort de celui-ci, le pays avait sombré. Il s'était divisé, s'était assombri et tombait en ruines. La rivalité entre les habitants n'était que plus accrue et Hagan vouait à présent une haine aiguisée pour la Reine Blanche qui prenait malin plaisir à défier sa grande prêtresse protectrice. Il avait d'abord craint ce changement, craint que son monde ne s'écroule à nouveau. Alors que les jours promettaient d'être plus morbides après la mort du grand maître des lieux qui produisait son luxe autrefois, elle avait été ferme et exigeante plus que jamais : « Les temps sont durs, Hagan, j'ai besoin de toi. Sers-toi de ton talent, continue de m'être fidèle et je te serai reconnaissante. Tu n'es plus l'infirme désormais, c'est toi qui les rends inoffensifs. » C'était en se rappelant ces mots doux qu'Hagan s'attaqua à sa victime. Une lame bien cachée dans l'archet qu'il tenait de ses longs doigts émaciés, il s'approcha de l'ennemi : « Reste-là, reste avec moi, laisse-moi t'en faire une musique. » Et la berceuse retentit alors. Elle envoûta et assoupit ses victimes tout comme on lui avait fait jadis. Elle était belle, délicieusement triste, irrésistiblement désespérée, c'était la sienne, son œuvre. Et inlassablement il la jouait :
Dernière édition par Hagan A. Wolffhart le Ven 27 Juil - 15:43, édité 7 fois
Stanislas R. Frost
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
one pill makes you larger
arrivée à wonderland : 19/06/2011 folies déblatérées : 937 miroir : Aaron Johnson crédits : bazzart & tumblr âge du personnage : uc. lieu de vie : uc. phrase fétiche : uc. mushrooms : uc. j'aime : uc. je n'aime pas : uc. disponibilité : uc
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 14:51
AARON Bienvenue Hâte d'en savoir plus sur ton perso
C. Juliet Catwright
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
I was the quiet heart
arrivée à wonderland : 19/06/2011 folies déblatérées : 619 miroir : Holland Roden crédits : (c) vid âge du personnage : Une vingtaine d'année en apparence. lieu de vie : ucei phrase fétiche : ucei mushrooms : ucei j'aime : ucei je n'aime pas : ucei disponibilité : disponible pour deux sujets. Age : 28
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 15:02
AARON OMFG :globul: Ovariesssss *fuis*
Bienvenue sur le forum babe
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 16:07
Dandan
Bienvenue J'espère que tu t'amuseras bien ici Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, n'hésite pas
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 19:02
Abbis Cornish laissez-moi mourir. Merci à toutes les trois, je suis ENFIN parmi vous c'est pas faute d'avoir patienté en jouant au jeu. Je m'attelle à la fin de ma fiche, aimez-moi !
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 19:13
AAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! *pousse son IRL plus loin* Désolé, bienvenue !
Stanislas R. Frost
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
one pill makes you larger
arrivée à wonderland : 19/06/2011 folies déblatérées : 937 miroir : Aaron Johnson crédits : bazzart & tumblr âge du personnage : uc. lieu de vie : uc. phrase fétiche : uc. mushrooms : uc. j'aime : uc. je n'aime pas : uc. disponibilité : uc
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 20:09
NAN NE MEURS PAS On se trouvera un lien mon petiot
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 20:32
GARETT, dans le Wonderland tout est permis tu sais.... J'espère bien Ivory !
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 20:35
DANDAAAAAAAAAAAAAAAAN ♥
*pardon, j'ai pas le droit de poster là, j'suis sûre, mais je me devais de faire un câlin à celle qui m'a fait connaître mon demi-cerveau* ( si avec ça, elle ne me reconnait pas, j'irais me pendre, à nouveau )
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Jeu 26 Juil - 20:38
Purée je suis trop heureuse je vous aime je savais que vous iriez là j'ai failli venir te proposer le forum ma Sweety d'amour ! Je t'aime !
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Ven 27 Juil - 0:35
Bienvenue sur le forum
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Ven 27 Juil - 0:54
Bienvenue smile:
C. Juliet Catwright
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
I was the quiet heart
arrivée à wonderland : 19/06/2011 folies déblatérées : 619 miroir : Holland Roden crédits : (c) vid âge du personnage : Une vingtaine d'année en apparence. lieu de vie : ucei phrase fétiche : ucei mushrooms : ucei j'aime : ucei je n'aime pas : ucei disponibilité : disponible pour deux sujets. Age : 28
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Ven 27 Juil - 19:11
O.M.G
Ta fiche est sincèrement magnifique, ta plume est... J'adore déjà Hagan j'ai pas de mots >> Je te valide avec immense plaisir, et je cours te demander un lien dès que tu es validé
Invité
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
Invité
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Ven 27 Juil - 19:42
Bienvenue ^^ Bravo pour la validation ;)
Calixte M. Dulac
after my blood drown in alcohol
finding wonderland
my death is in the air
arrivée à wonderland : 26/07/2012 folies déblatérées : 501 miroir : Katie McGrath crédits : Tumbrl âge du personnage : Inconnu environ 100 ans lieu de vie : Elle vit dans la forêt de la reine blanche, mais c'est un personnage itinérant. phrase fétiche : « Je ne suis pas folle, vous savez... » mushrooms : silencieuse, glaciale, solitaire, malheureuse, sérieuse, manipulatrice. j'aime : Le thé. Prendre des bains dans la rivière de sang, voyager dans le pays des merveilles. Ancienne amie du sad hatter, elle retourne parfois dans le château, la nostalgie dans la gorge. je n'aime pas : L'asile, elle y a été enfermée pendant des mois. disponibilité : Dispo pour 1 RPs. Age : 32
Sujet: Re: HAGAN ★ give me sight, give me madness Dim 16 Déc - 14:54